20 octobre 2015

Ce que femme veut ... elle le peut !

Il faut que je vous le dise avant de commencer: vous avez bien failli ne jamais lire cet article au titre si optimiste ! J'ai voulu bien des fois abandonner mon projet... Mais ça y est ! Je suis arrivée à l'objectif que je m'étais fixée et qui concerne LE talus !



Je ne crois pas que je vous ai déjà montré des photos du talus situé derrière les arcades et qui marque la limite du jardin.
Ou alors des jolies comme celles-ci sous un beau soleil matinal de juin, mais c'était il y a trois ans...

Il y poussait des graminées sauvages et des marguerites...


La haie de noisetiers qui clôture le fond du jardin était haute et formait un écran protecteur. Et ça avait un air champêtre, bucolique et naturel tout à fait sympa, je trouve.


Au fil du temps, le talus non entretenu est devenu une friche remplie de ronces, d'orties, de grandes cigües... Début mai, c'était encore potable. La haie était haute et si large qu'elle occupait la moitié du talus. 


Les arcades bénéficiaient d'un arrière-fond bienvenu ...


Deux aubépines donnaient de la gaieté. Je me sentais "chez moi", dans un cocon.


Le tas de compost, tout au fond, était caché par les hautes herbes et j'y accédais par quelques marches taillées à la pioche.


Mais lorsqu'en juin, la commune m'a sommée de raccourcir la haie des deux tiers et que le jardin s'en est retrouvé tout nu, ce fut le coup de grâce pour moi : démoralisée comme jamais, que j'étais ! Abattue comme si c'était moi qu'on avait raccourci des deux tiers.  
Car on est passé de ça...



à ça...



C'est plus clair, d'accord. Mais je plonge sur la route et les passants en levant les yeux plongent dans mon jardin.
Les quelques troncs maigrichons des noisetiers ne me cachent plus de la route.


Et même si j'aime beaucoup mes voisins, le fait d'avoir une vue plongeante sur leur parking ne m'enchante pas du tout...



Et puis, pour achever de me démoraliser, le talus apparut alors dans toute sa misère, fauché par le Monsieur qui a taillé la haie ...


Vu du bas, ça donne ceci à droite...


au milieu...


à gauche...


Une horreur... 
Les idées pour aménager ce talus, je les ai depuis longtemps. 
Restait à trouver le courage de m'y mettre.
Début septembre donc, je suis passée à l'action.


J'ai commencé par dessoucher le prunier qui ne donnait plus de fruits, la bourdaine (un arbuste aussi laid que son nom) et un vieux Forsythia de cinquante ans d'âge. 




Ce n'était pas de la tarte ! Mais j'ai vaincu et j'ai demandé qu'on immortalise l'instant!


J'ai élagué le Parotia persica ramené de mon précédent jardin, lui donnant ainsi une jolie silhouette.

Avant et après...



J'ai redonné de l'air au joli Viburnum Onondaga, transfuge de mon précédent jardin aussi. Il étouffait littéralement. 
Il est si beau au printemps comme en automne!



Puis, j'ai désherbé, m² par m².



 Orties, ronces, chiendent... je les ai entassés au pied de la haie qui a une fâcheuse tendance à se déchausser. Depuis le printemps, elle s'est heureusement un peu étoffée.



Je dois vous avouer que j'ai failli baisser les bras et abandonner.
Mais je suis heureuse d'être arrivée au bout de ce travail dur et ingrat et de pouvoir vous présenter les premières plantations.



Le talus est exposé plein sud et cette partie bénéficie des derniers rayons du soleil.Et donc, depuis longtemps, je rêve d'un talus de graminées, fleuri de grandes vivaces de fin d'été, avec quelques beaux arbustes et rosiers dont des botaniques. 
Pour de beaux contre-jours !



Côté arbustes, sont installés le Viburnum opulus "Chèvreloup" et le Salix Nekoyanagi, deux bijoux de chez Momo (Maurice Laurent), ramenés en juin de Saint-Jean ...



Les rosiers adenochaeta, Buff Beauty, Kathleen, les vivaces aux tons chauds et les graminées ramenées des dernières foires aux plantes





J'ai taillé quelques marches très sommaires. Mais dès le lendemain, les campagnols manifestaient leur présence !



Ma Princesse Lili arpente les lieux mais hélas, elle a peur des rongeurs et pleure comme une malheureuse sitôt qu'elle en voit un !


J'ai aussi tracé un "sentier" pour créer un cheminement, avoir accès aux plantations et casser la pente. 



J'ai bien entendu paillé avec tout ce que j'ai pu trouver :branches broyées, cosses de cacao, feuilles mortes...



J'ai aussi reculé le tas de compost vers la haie et creusé les trous pour des plantations à venir qui le cacheront.



Elle est belle, hein ma Lili ?




Reste l'autre partie du talus.



Là, j'ai décidé de ne planter que de beaux arbustes et un Malus transitoria pour cacher la vue vers le parking des voisins. Avec des bulbes qui se naturaliseront pour le printemps et des couvre-sol faciles pour la suite. Mais je le ferai petit à petit, un trou à la fois ! C'est du schiste pur ce talus, je vous rappelle... Mes épaules, coudes, poignets et chevilles crient grâce !

J'ai commencé en transplantant le Prunus Kuju No Mai et le Syringa Belle de Moscou.  



Bref, voilà où j'en suis aujourd'hui.



Bon, il faut encore beaucoup d'imagination pour se représenter ce que ça donnera dans quelques temps. Il y a encore du boulot pour finaliser le projet et des plantations à faire, mais avec le Parotia qui a revêtu sa belle tenue d'automne, ça me plaît déjà beaucoup !



J'espère que tout ce petit monde va se plaire et que je vais retrouver tout le monde en forme après l'hiver !


Profitez bien de chaque jour ! 

8 octobre 2015

Mes cinq Dahlias préférés

Marie-Claude (Un p'tit coin de Nature) a toujours de chouettes initiatives que je suis toujours avec retard ! Mais mieux vaut tard que pas du tout, n'est-ce pas ? Alors voici en quelques photos mes 5 dahlias préférés...

Il y a celui de Gitte, dont je ne me lasse pas. Ses jolies étoiles blanches accrochent le lumière du matin d'une merveilleuse façon. Cette année, il a produit quelques fleurs doubles. Je préfère les simples. Il fleurit longtemps et très abondamment.




Il y a le premier qui a été planté dans ce jardin. Acheté en grande surface, ce petit Top Mix, du haut de ses 30 cm, m'offre sans faillir et généreusement ses fleurettes blanches au coeur d'or en bordure du massif du sureau.




Il y a les balles de ping-pong de Frank Holmes que je vous ai déjà présenté. Il s'est couché au bord du massif mais maintenu droit, il doit avoisiner les 60 cm de haut. Ses fleurs durent longtemps et se succèdent sans cesse.




Il y a les douces collerettes de Teesbrook Audrey, un nouveau de cette année. Il n'est pas hyper florifère mais ses quelques fleurs ont suffit à mon bonheur.



Il y a enfin Rosabelle. La fleur est moins fine mais sa couleur me séduit. En fond de massif, car il est grand, il contraste bien avec le joli dahlia orange de Claudine et c'est pour cela que je l'aime.




Et en bonus, voici les dahlias ♥ qu'Isabelle m'a donnés au printemps. Ils n'ont fait que quelques fleurs parce qu'ils sont jeunes, mais ils me plaisent particulièrement.

Bishop of Leicester

Twilight Time

Et celui-ci dont j'ai égaré le nom... Isa ?

Je trouve que les dahlias n'ont pas leur pareil pour fleurir la fin de l'été et l'automne. Et je ne pourrais m'en passer, malgré les quelques soins qu'ils demandent pour être hivernés à l'abri du gel.

Belle journée à vous chers lecteurs et lectrices !