26 juillet 2016

Du côté des arcades...

Du côté des arcades, au pied de l'escalier qui mène à la petite terrasse, Adélaïde d'Orléans a terminé sa floraison depuis une bonne semaine mais je ne résiste pas à vous partager quelques photos de cette merveille. Dire que c'est seulement son troisième été ! Il est temps que je maîtrise les velléités de conquête de cette séductrice !


La belle a croulé sous les fleurs. J'ai guidé une de ses branches sur un filin et ce sont des cascades de roses qui en ont dégouliné.


Elle est même allé flirter avec Belle de Sardaigne


La rose est si simple et si élégante à la fois ! La classe ! semi-double, elle éclot rosée puis blanchit, un parfum léger mais très frais. Et ses boutons roses sont les plus jolis qui soient.



Elle se mêle à la clématite mandshurica aux petites étoiles blanc pur. Pour la première fois, j'ai remarqué le parfum sucré de cette grande clématite herbacée.



Juste en face de ce massif, au pied des arcades, en ce moment les couleurs vives explosent.
L'orange et le violine se marient pour un ensemble pétillant et joyeux. Personnellement j'adore ça !


Côté roses, celle qu'on remarque d'abord c'est "Jardin d'Entéoulet". C'est un rosier vigoureux, de port érigé, qui arbore fièrement ses fleurs en dégradé d'orange.



J'ai osé le rouge vif du Geum Mrs Bradshaw en accompagnement.





Mais il y a du plus doux pour tempérer tout ce feu ! 
D'abord, les grands papillons de "Jardins d'Aywiers" émergent parmi les pavots Darkplum (Gitte, Sol 2013 ♥) qui ont colonisé l'ensemble du massif.



Fruit du SOL 2015, cette splendide digitale mertonensis. Merci Camille ! ♥
Je la trouve géniale ! Elle est moins haute que la digitale commune (80 cm), ses clochettes sont plus grosses et joliment marbrées.



"Colette" fait des roses assez petites cette année mais garde son charme de rose froufroutante. 



"The Alexandra Rose" subit chaque année une attaque en règle de marsonia qui le déplume complètement. A ses côtés, "Madame Isaac Pereire" ne vaut guère mieux et je ne sais pas qui contamine l'autre. Ils sont trop confinés à cet endroit. Je crois que Madame Isaac Pereire va déménager, maintenant que j'ai récupéré de la place. Car je les adore l'un et l'autre et ne veux me séparer d'aucun !



"Little Arabella", plantée l'année dernière, peine à démarrer, mais je lui laisse encore un peu de temps pour faire ses preuves. Elle est encore bien jeune ! Et si jolie !



Ci et là, des fleurettes apportent leur touche de légèreté


Silene Firefly aux minuscules pompons rose indien et à la très très longue floraison, pavot, Geum Karlskaer qui fleurit depuis le mois de mai ! Avec ses tiges noires, son liseré et ses étamines bien marqués, je l'adore !


Le massif s'apprête à voir fleurir le Chrysanthemum "Apricot Beauty" et le Lobelia "Tania" qui prendront le relais des pavots en fin de floraison.


 Je suis un peu flemmarde en ce moment sur le blog. Il y a beaucoup de choses à vous montrer, j'ai plein d'idées d'articles mais j'ai décidé de publier à mon rythme. Et mon rythme est lent en ce moment ! Je musarde au jardin, j'interviens ici et là, sans précipitation ni pression (c'est rare !), je profite, je satisfais ma soif de lecture aussi, je brocante,... Et je conçois des projets ! Pour mon jardin mais aussi pour celui de ma soeur.

Mmmmm ! C'est bon de vivre à SON rythme ! Je me sens bien ! Je vous souhaite de pouvoir respecter le vôtre !

13 juillet 2016

Le massif de l'entrée

Ici, j'attends plus longtemps que sous des cieux plus cléments la floraison des roses. Et cette année, je ne m'en plains pas car la plupart d'entre elles étaient encore en boutons lors des pluies continuelles de juin. Beaucoup sont donc en encore pleine forme en ce moment !

C'est le cas dans le massif de l'entrée, juste passée la petite barrière, avec deux jolis rosiers bien entourés.

Le premier, c'est Ballerina.
Ce rosier est un ravissement ! Joli très longtemps, résistant à toute maladie. Ses fleurettes rose pale ont un naturel et une simplicité que j'aime.


Quelques fleurs d'un petit éclat du géranium Blue Cloud transplanté ce printemps viennent flirter avec les tendres rosettes.


Au pied du rosier, il y a la Salvia napifolia qui elle aussi fleurit très longtemps en un beau bleu tendre.


Et puis, la nature m'a fait un cadeau comme je les adore ! Un joli semi spontané de pavot somnifère ! Là, juste au bon endroit, dans le gravier !



Il tient merveilleusement compagnie à la jolie ballerine ! Et je ne me lasse pas de le photographier, sous la pluie...



... ou sous le soleil...



Sans cette note plus soutenue, l'ensemble paraîtrait un peu fade.
Là, je trouve que c'est presque parfait ! :))


Le second rosier est un peu plus loin dans le massif.
Je vous présente Marinette, jeune demoiselle en jupons rosés.


Cet Austin me ravit. Jamais malade, bien remontant, ses boutons effilés sont déjà une pure merveille. Il atteint un bon mètre vingt.


 Les fleurs s'alanguissent, nimbées dans les épis de la Deschampsia cespitosa.  


A proximité, les fleurs d'une grande ciguë que je surveille de près pour ne pas la laisser grainer (invasion assurée !)



Une seconde ombellifère moins sauvage, le Seseli libanotis au feuillage joliment découpé, mêle ses boutons, ses fleurs épanouies et d'autres déjà en graines pour un bel effet de dégradé de verts.


Et un pavot, rose celui-ci...



Une dernière vivace à vous présenter dans ce massif, le Penstemon hirsutus 



C'est le coin de la douceur et des tons tendres...








Entre averses et éclaircies, je prends du bon temps. 
Au jardin et en vadrouille ici et là.
Je vous souhaite de pouvoir en faire autant...